Les bookmakers effectuent les études les plus exhaustives jusqu'à arriver finalement à la bonne cote pour chaque événement.

Prenant l'exemple d'un match de football, chaque entreprise dispose de professionnels spécialement dédiés à la collecte de toutes sortes d'informations préalables (blessés, suspendus, compos, statistiques, etc.).

De cette façon, ils obtiennent les meilleures chances en termes de résultats possibles.

Pour connaître la probabilité que le bookmaker attribue à chaque résultat, il faut effectuer la formule suivante: 100/quota.

Ainsi, en imaginant un match entre Barcelone et Grenade, si la cote correspondant à Barcelone est de 1,22, cela signifie que, pour cet opérateur, l'équipe catalane a 81,96 % de chances de gagner. C'est ce qu'on appelle la probabilité implicite.

En ce sens, les experts affirment qu'il suffit de miser lorsqu'on considère que les possibilités réelles sont supérieures à celles stipulées par le bookmaker selon cette formule.

La probabilité que chaque versement constitue nous aidera à comprendre comment les commerçants réalisent leurs bénéfices.

L'équation est très simple et, en continuant avec le match de football, il suffit de calculer les pourcentages des trois alternatives disponibles et de les additionner. On va constater qu'il dépasse toujours les 100% et justement il y a le profit pour l'entreprise.

Pour concrétiser l'explication précédente dans un exemple, imaginons que le Real Madrid rende visite à l'Atlético de Madrid en Ligue Santander et que les cotes soient les suivantes : 3,50 pour la victoire locale, 3,00 pour le match nul et 2,25 pour la victoire à l'extérieur.

Lors de l'exécution de la formule détaillée ci-dessus, les quotas se traduiraient par 28,57%, 33,33% et 44,44%, respectivement. La somme de ces trois pourcentages donne 106,34% et c'est ce surplus (6,34% en l'occurrence) qui déterminera les dividendes des bookmakers, dont les marges en la matière sont généralement comprises entre 6% et 10%.

Actuellement, il est très courant que les bookmakers modifient leurs cotes à plusieurs reprises entre la publication de l'événement et son démarrage.

Cette situation répond strictement aux mouvements que font les utilisateurs.

Compte tenu de l'évolution précédente, nous comprenons que ces entreprises ont besoin d'un équilibre entre les différentes possibilités présentées par un événement lui-même.

Par conséquent, si de nombreux joueurs parient sur un favori avec une cote de 2,00, la valeur de la cote diminuera afin de compenser.

En quelque sorte, le bookmaker cherchera à persuader ses clients d'investir pour que l'argent joué dans chacune des deux ou trois alternatives (selon les sports) soit proportionnel.